Journée Mondiale des Abeilles 2025

Les Nations Unies ont désigné le 20 mai comme date commémorative de la Journée Mondiale des Abeilles. Cette année, le thème retenu en 2025 est « Les abeilles s’inspirent de la nature pour nous nourrir tous ». La date du 20 mai coïncide avec l'anniversaire d'Anton Janša, l'apiculteur slovène reconnu aujourd'hui comme étant le père de l'apiculture moderne. Il a en son temps rendu hommage à l'abeille pour sa capacité à travailler dur tout en n'ayant besoin que de peu d'attention... mais les temps ont bien changé et l'abeille vit aujourd'hui des jours difficiles avec une mortalité en croissance préoccupante d'année en année.

Elles jouent bien entendu un rôle clé en tant que pollinisatrices, et les menaces auxquelles elles sont confrontées les empêchent de jouer correctement ce rôle et mettent en péril notre biodiversité.

      

 

En instituant la Journée Mondiale des Abeilles, les Nations Unies nous incitent une fois de plus à réfléchir sur les enjeux et à modifier nos comportements.

Malheureusement, nos chers insectes butineurs qui contribuent à faire le bonheur de notre palais et de nos campagnes sont menacés. En vingt ans, la production de miel a baissé de près de moitié… Le taux de mortalité des abeilles a atteint 30 %, alors qu’il était de 5 % dans les années 90. Selon l’ONU, le « taux d’extinction des pollinisateurs est aujourd’hui de 100 à 1000 fois plus élevé que la normale ».

 

Comme beaucoup d’espèces vivantes, les abeilles sont directement impactées par le réchauffement climatique. En effet, les fleurs et les plantes qu’elles butinent habituellement sont « stressées » par le changement de température et de saison. Elles ne poussent plus dans certaines zones et changent de parfum dans d’autres. De quoi déboussoler les abeilles qui ne savent plus où récolter le précieux pollen.

Aussi, l’agriculture intensive privilégie une minorité de plantations, nécessaires en grande quantité pour nourrir l’homme, l’habiller et entretenir les animaux d’élevage. En conséquence, les plantations sont de moins en moins diversifiées et de plus en plus uniformes. Cette pauvreté de la biodiversité ne convient pas du tout aux abeilles, tout comme à ⅓ de la faune sauvage en voie d’extinction. En outre, l’agriculture intensive a une autre terrible conséquence :  les pesticides déversés sur les champs.

Les conséquences de la raréfaction des abeilles sont dramatiques et n’impactent pas que la production de miel. En effet, ces insectes sont indispensables à l’équilibre de la nature ; de par leur rôle de butineur, ils aident les plantes à se reproduire en faisant voyager les pollens de fleur en fleur. Leur disparition entraîne donc inexorablement un déclin de la biodiversité, qui affecte le reste de la faune et l’être humain également. 

Quelques liens pour plus d’informations sur cette journée. 

https://openknowledge.fao.org/server/api/core/bitstreams/dfc2eb70-67bb-4e78-a631-7aff837f6183/content

https://www.youtube.com/watch?v=3G8EQkKWPYE

 

La DCCOM